CITÉ DU DESSIN

Présentation de la structure

L’association Cité du dessin a pour objet de promouvoir la pratique du dessin et les artistes pratiquant le dessin en référençant et en archivant l’actualité des expositions, publications, conférences et projets divers qui ont lieu en France et à l’étranger, ainsi qu’en organisant des expositions et/ou des évènements et résidences visant à soutenir les diverses pratiques du dessin.

Créée en 1986, l’AMAP offre au public, enfants, adolescents, adultes, amateurs, scolaires et professionnels une structure de formation pédagogique adaptée. Elle développe des activités d’enseignement artistique, d’animation et de sensibilisation aux Arts Plastiques et à toutes formes d’expressions artistiques.
Afin de sensibiliser les publics à la création contemporaine, l’AMAP organise au sein et hors de son établissement des expositions d’art contemporain et d’arts graphiques. Ces expositions sont enrichies par des actions de sensibilisation en direction des publics sous la forme de stages, d’ateliers et de conférences. L’AMAP est subventionnée par la Ville de Saint-Malo. Elle fait aussi partie du réseau a.c.b (art contemporain en Bretagne).

Informations pratiques

Adresses : 16 rue Le Fer — 35400 Saint-Malo / 7 rue de Bonneville — 35400 Saint-Malo
Téléphone : 07 85 68 96 30
Mail : annececiletreglos@gmail.com / ollivier.leboucher@gmail.com
Instagram : @cite_du_dessin / @amap_arts_plastiques
Modalités de réservation : aucune
Tarifs : gratuit
Horaires : Lundi-Vendredi 9h-12h / 13h30-18h - Samedi 9h-12h - vernissage : mercredi 30 avril à 18h30

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Présentation du projet pour le printemps du dessin

  • INCARNATIONS - LA CITÉ DU DESSIN S’INVITE À L’AMAP (ACADÉMIE MALOUINE D’ARTS PLASTIQUES)
     : exposition du 30 avril au 20 juin 2025

Le projet d’exposition rassemble 4 artistes vivant et travaillant en France : Gisèle Bonin (Angers), Diana Quinby (Paris), Léo Dorfner (Paris), et enfin Alexis Gallissaires (Perpignan). Ces artistes s’approprient leur propre enveloppe charnelle, ou celle de leur(-s) modèle(-s), par essence vouée à la dégénérescence, pour parler de leur rapport au monde ; car ici le corps dessiné devient langage, il est un outil dialectique, poétique et/ou politique, un discours à déchiffrer pour le spectateur, qui non seulement invoque le fameux ‘connais-toi toi-même’ de l’oracle de Delphes tout autant qu’il incarne leur engagement au monde qui les entoure. Les replis de la chair, leurs irrégularités, constituent un lexique identitaire tout aussi significatif que le logos, à savoir le langage en tant qu’instrument de la raison. Féminisme, solitude, isolement, exil, perte, fragmentation, intimité, vieillissement, les qualificatifs qu’emploient les artistes eux-mêmes à propos de leur travail disent beaucoup de ces projections phénoménologiques de la représentation du corps sur le papier. Éloignée - sans pour autant la renier - de la sacralisation chrétienne du corps anatomique telle que nous la connaissons depuis la Renaissance, cette 'sacralisation contemporaine' serait peut-être plus à rapprocher d’une démarche introspective voire cathartique visant à appréhender une réalité souvent brutale - aussi bien pour le corps que pour l’esprit -, et propice au temps long qu’exige la pratique du dessin.
Anne-Cécile TRÉGLOS GUITARD, Présidente de la Cité du dessin

Comptes Instagram des artistes : @giselebonin.art / @quinbydiana / @leo_dorfner / @gallissaires