Rentrez dans l'univers de Gaelle Loth et D'Elise Bonnard dans l'exposition "Qui a laissé le chien dehors?"
Présentation de la structure
Depuis 2010, le Point Commun, espace d’art contemporain accueille des artistes émergent.es et confirmé.es, alternant des expositions monographiques, des expositions collectives et des performances. Le Point Commun offre aux artistes un environnement propice à la création par un soutien à la production artistique et éditoriale, des résidences, un accompagnement professionnel.
Son essence réside dans l’exploration de la jeune création et dans son adaptabilité aux multiples pratiques artistiques actuelles, mettant en avant la variété des médiums d’expression.
Interrogeant les expressions artistiques les plus contemporaines, le Point Commun se positionne comme un maillon entre les artistes et le public. À travers diverses actions de médiation telles que les visites guidées, les ateliers, les rencontres et les conférences, le Point Commun s’engage activement envers un large public.
Informations pratiques
Adresse : 12 avenue Auguste Renoir — 74960 Annecy
Mail : contact@lepointcommun.eu
Tèl : 0768466689
Site Web : www.lepointcommun.eu/
Présentation du projet pour le printemps du dessin
- Exposition "Qui a laissé le chien dehors ?" de Gaelle Loth : du 24 février au 11 mai 2024
Conviée par l’artiste, l’autrice Elise Bonnard (Polaire) accompagne par un texte éponyme, l'exposition Qui a laissé le chien dehors ?
Le terrier, le cocon, l’abri, l’enveloppe, la bulle, la coquille, la niche, le nid, le poulailler, le coucouche panier, le logis, la cabane, le foyer, le refuge, le gîte, la tanière, la cachette, la grotte, le trou, le toit, la caverne, la hutte, la chaumière, le chez-soi, la forteresse, le château, le palais, le manteau, l’habitacle, la marmite, la cage, la cosse, l’écrin , l’étui, la gousse, l’épiderme, le corps. Avant d’avoir une maison, elle avait un corps. — Extrait du texte d'Elise Bonnard
Conçue comme une vaste installation, l’exposition, espace domestique abstractisé, maison étrange et absurde se joue des échelles, brouille les pistes entre objets du quotidien et objets d’art, use de matériaux et jeux d’enfant.
Nous entrons ici dans une cabane molle dont l'architecture aurait été dessinée par un enfant. De petites histoires sensibles semblent s'être jouées ici, des désirs inassouvis, des luttes infécondes, des sursauts d'harmonies, un quotidien banal, comme le défilé d'une vie de famille taxidermisée.
La journée passe. Le matin, l'après-midi, le soir la lumière baisse, et au bout du tunnel il est temps d'aller dormir et rêver d'ouvrir une nouvelle porte.