Mairie de Grimaud

Découvrez l'exposition " Les disparues" à Grimaud

Présentation de la structure

La mairie de Grimaud existe depuis le XIXe siècle. Auparavant établie dans l’actuelle rue des Templiers, elle s’installe à l'Hôtel de ville qui fut restauré dans les années 1980. Le bâtiment regroupe une partie des services municipaux et la belle Salle du Conseil, décorée dans le style provençal, laquelle accueille les mariages. Le parvis de la mairie offre une vue dégagée sur le Golfe de Saint-Tropez. La commune en 2018 a fait l’acquisition d’une bâtisse du 16éme siècle que le maire Alain Benedetto a souhaité dédier à l’Art contemporain. Grimaud est le plus ancien village des Maures. Le site a été occupé par les Gallo-romains. Son château a été érigé au XI è siècle et a été agrandi aux cours des siècles suivants, quant à  son rempart, il est du XIV ème siècle.

Informations pratiques

Anna Lhospital
Anna Lhospital

PRÉSENTATION DU PROGRAMME POUR LE PRINTEMPS DU DESSIN

  • Exposition "Les Disparues " du 7 juin au 3 novembre 2024

À la suite d’une première exposition en binôme en 2022, les artistes Audrey Chevalier et Anna L’Hospital collaborent de nouveau et investissent le château de Grimaud à l’été 2024.

Intitulée Les Disparues, l’exposition in situ s’intéresse au château comme acteur essentiel du village et de son histoire, aujourd’hui en ruines et sans traces de ses états antérieurs.

Audrey Chevalier et Anna L’Hospital appréhendent la question des vestiges du château de Grimaud à partir de ce qu’il en reste : la commune et la pierre de serpentine, matériau de son édification. Pillé au cours des siècles notamment après la Révolution française, cet édifice a servi à construire le village grâce à ses ornements et pierres. Une véritable « érosion humaine » a progressivement amené la forteresse à l’état de ruine actuel.

D'un côté, en utilisant comme matériaux principaux les pierres de serpentine de la carrière de la Carrade et la poussière de pierres sèches du château disparu, Audrey Chevalier souhaite renouveler la rencontre de ces deux matières premières comme une sorte d’alliance métaphorique. Interrogeant les notions de deux principes de réalité, principe ontologique et principe empirique, sa pratique de la peinture explore le territoire ou a lieu l’événement, pour être au plus près de son essence. Ses toiles, exposées en très grand format sur les remparts, seront soumises à l’érosion naturelle du vent, du soleil et de la pluie.

Travaillant pour la première fois en extérieur, Anna L’Hospital, quant à elle, va réaliser une série d’installations à partir des éléments architecturaux du château et son village. L’idée est de faire corps avec ces bâtis, leur paysage et leur architecture par une série d’empreintes en papier adhésif, travail signature et premier geste de l’artiste. Elle relève le relief des ruines du château et de l’écorce des arbres environnants. De ce procédé résultera une écriture inventée à partir de ces empreintes, à la manière d’une écriture en braille, installée au sein des ruines de la forteresse.

Dans leur travail, les deux artistes entretiennent un lien très profond avec les lieux qu’elles investissent ; ils sont la source de leurs inspirations. Par divers procédés, elles cherchent à capter des bribes de souvenirs et d’histoires qu’elles intègrent à leurs œuvres de manière singulière.

Au travers de l’exposition, les deux artistes cherchent ainsi à réécrire une partie de l’histoire disparue du château.

Visite guidée avec les artistes : Mercredi & samedi, à 16h (au mois de juin), gratuitsur réservation : https://www.eventbrite.com/e/billets-exposition-les-disparues-815537924887?aff=oddtdtcreator